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6-9 septembre

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Coupe Lalla Meryem (LET) : Justine Dreher entre amies

Édouard Bréchignac, Justine Dreher, Agathe Sauzon, Ariane Provot et Pierre-Jean Cassagne.

Trois mois après sa place de 5e à l'open de Nouvelle-Zélande, la jeune néo-pro découvre Rabat avec ses copines, dont Agathe Sauzon - qui dispute son premier tournoi sur le LET - et Ariane Provot.

Avec Lydia Ko et un tremblement de terre

C'était un 14 février de Saint-Valentin, à l'autre bout du monde, et cela a peut-être échappé à pas mal de monde. Justine Dreher disputait son premier tournoi du Ladies European Tour : l'open de Nouvelle-Zélande à Christchurch. Avec deux paramètres assez rares : un tremblement de terre d'une magnitude de 5,9 qui affole le Clearwater Golf Club avant son départ et la numéro 1 mondiale Lydia Ko à ses côtés dans la partie finale ! Ko a gagné. Une étape logique à la maison pour la surdouée kiwi entre ses deux victoires majeures, l'Évian Championship 2015 et le ANA Inspiration 2016. Justine, elle, a pris la 5e place. Pas mal comme entrée sur le LET, deux mois seulement après avoir réussi les cartes européennes à Samanah, au Maroc ! Alors, la journée avec Lydia, c'était bien ? « Comme j'avais fini mon troisième tour tard, je n'ai pas trop eu le temps de stresser à cette idée. Un peu impressionnée mais super contente aussi. Bien sûr, j'en ai profité pour l'observer. Mais tout en réussissant à faire vraiment mon truc malgré le bruit autour de notre partie. Il faut dire que j'avais la hargne. Je ne voulais pas terminer le tournoi en ayant le sentiment de m'être écrasée, comme le week-end précédent à Melbourne. »

Un debriefing par Skype, plus acharnée ensuite

Le 7 février, Justine terminait pourtant déjà 5e du Oates Victorian Open, un tournoi du ALPG Tour, le circuit australien… Mais avec la conviction d'être passée à côté de quelque chose. « Deux places de 5e, oui, mais deux résultats totalement différents à mes yeux. C'était un gros tournoi, qui donnait des points pour rentrer dans le champ de l'open d'Australie, quinze jours plus tard. Et je sentais que je n'avais pas tout donné. C'est ce que j'ai dit à Édouard (Bréchignac, le responsable du pôle France dames qui la suit entre autres jeunes néo-pros, ndlr) quand nous nous sommes parlés par Skype le lundi soir à mon arrivée à Christchurch. Ce n'est pas parce que j'étais nouvelle sur le Tour que je ne devais pas y croire. Du coup, en Nouvelle-Zélande, quand je me suis retrouvée dans la partie finale de mon premier tournoi du LET, donc presque la même situation, j'ai eu une autre attitude. J'ai joué la gagne. J'ai vraiment cru en moi. » Un peu un remake de sa fin d'année 2015, quand, fraîchement sortie de l'université de Caroline du Sud et prête à passer pro, elle rate les cartes américaines pour un seul coup… « J'étais super déçue, j'avais envie de bouffer tout le monde ! Ma deuxième chance, c'était les cartes du LET, en octobre et décembre. Alors là, je me suis acharnée à réussir ! Il fallait que je sois au-dessus ! »

Avec Cyril, Mathieu, Karine, Édouard et Puggy

L'acharnement. La motivation. La détermination. Et une capacité de travail exceptionnelle. C'est ce qu'Édouard Bréchignac retient le plus de ces derniers mois où il a travaillé plus précisément et intensément avec Justine Dreher. Assez souvent au Golf National à Saint-Quentin-en-Yvelines, puisque la joueuse de 23 ans et demi vit à proximité et qu'elle fait toujours partie du pôle France dames. Elle, Justine, confirme qu'elle a énormément bossé, et progressé. Mais elle insiste aussi sur le travail tout aussi puissant de ceux qui lui ont fait franchir des étapes cruciales : « J'ai eu beaucoup de chance, au pôle Espoirs puis au pôle France dames, d'avoir des coaches comme Cyril Gouyon, Mathieu Santerre, puis Karine Mathiot, tellement passionnée et proche des joueuses, et Édouard Bréchignac aujourd'hui. Ils ont cru en moi, m'ont tous poussée. Tout comme mon coach de la University of South Carolina, Puggy Blackman, qui me faisait un vrai bourrage de crâne pour que je reprenne confiance à une période qui était un peu difficile, j'hésitais même à arrêter la fac. Lui me virait carrément de l'entraînement quand mon état d'esprit était trop négatif ! »

23e à l'Ordre du mérite européen

Trois mois après cette fameuse cinquième place en Nouvelle-Zélande, Justine retrouve donc le circuit européen à l'occasion de la Lalla Meryem Cup. Impatiente de mettre un terme à cette coupure qui lui a semblé bien trop longue, alors qu'elle venait juste de se mettre à table avec un bel appétit. Éberluée aussi quand on lui dit qu'elle est, mathématiquement, l'une des têtes d'affiche françaises puisque 23e à l'Ordre du mérite, donc deuxième meilleure Bleue derrière Céline Herbin, 18e (qui n'est pas à Rabat puisque partie sur le LPGA Tour quelques semaines). Pas significatif, bien sûr, puisqu'il n'y a eu que quatre tournois disputés en ce début 2016. Mais ce sont les chiffres. « Je ne savais pas… De toute façon, je ne suis pas du tout au niveau des meilleures du LET. Et je ne me compare pas non plus aux premières Françaises. J'essaye juste d'observer et d'apprendre des meilleures, comme Gwladys (Nocera) avec qui j'ai un peu parlé et qui est très sympa. Mais sinon, je suis plus souvent avec des joueuses comme la Hollandaise Anne van Dam. Ou Isabelle (Boineau), Ariane (Provot) et Agathe (Sauzon). »

 

Agathe Sauzon, des Chanalets au Royal Golf

Justement, c'est avec Ariane Provot et Agathe Sauzon que Justine a découvert le parcours Bleu du Royal Golf Dar es Salam, lors de la reconnaissance de mercredi. Une partie « encadrée » par Édouard Bréchignac (présent sur place pour Justine et Agathe, mais aussi pour Alexandra Bonetti ou encore Mathilda Cappeliez, la seule amateur française dans le champ). Pierre-Jean Cassagne, l'entraîneur d'Ariane Provot, était là également. Rafraîchissant de suivre cette jeune garde du golf féminin français. Même sous une pluie battante à la fin ! Ariane a pris un peu d'avance sur Justine et Agathe, elle qui avait déjà remporté la qualification de l'Évian Championship le 11 juin 2014, s'offrant la chance de disputer le Majeur français à la fin de cet été-là. Mais fin 2015, malgré une victoire sur le LETAS en Suède, elle devait retourner passer les cartes européennes en même temps que les deux jeunes diplômées des universités américaines, qui faisaient leur propre tentative. Agathe Sauzon, issue de l'université du Tennessee à Chattanooga, n'était pas en Australie et en Nouvelle-Zélande cet hiver. La délicate et gaie joueuse du golf des Chanalets, près de Valence, dispute donc à Rabat son premier tournoi du LET ! « Ça s'arrose », semble dire le ciel du Maroc, avec les trombes d'eau du début de cette Coupe Lalla Meryem.

 

 

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