Finale des cartes (LET) : « Le bilan est très positif »
Présent au Maroc pour la Lalla Aïcha Tour School (finale des cartes du LET), Edouard Bréchignac, entraîneur fédéral, nous apporte son éclairage sur la performance des six joueuses qui ont gagné leur droit de jeu sur le LET en 2017.
Quel bilan tirez-vous de Lalla Aïcha Tour School, porte d’entrée pour le circuit européen féminin ?
Le bilan est très positif. D’abord, nous avions 19 joueuses à la finale des cartes, ce qui est remarquable. C’est même une première ! Ensuite, nous avons six joueuses qui ont obtenu leur carte pleine (celles qui ont terminé jusqu’à la 30e place ont obtenu la catégorie 8, ndlr) et six autres une carte conditionnelle (celles qui ont terminé de la 31e place à la 66e place ont eu la catégorie 9b, ndlr).
C’est le début d’une nouvelle génération qui arrive sur le Ladies European Tour.
Comment expliquez-vous la « déconvenue » de Céline Boutier sur le dernier tour alors qu’elle menait le tournoi depuis le premier jour ?
Cinq tours, c’est long. Certaines faiblissent au 3e, d’autres au 4e. C’est arrivé au 5e pour Céline, c’est dommage, mais l’essentiel est d’avoir obtenu sa carte pour 2017. Rappelons que Céline avait disputé la finale des cartes d’accès au LPGA Tour, puis avait enchaîné directement avec la pré qualification de la Lalla Aïcha Tour School au Maroc, à Mohammedia, avant de terminer par cette finale à Marrakech. Son dernier tour en 75 peut facilement s’expliquer par un grand coup de fatigue. Pour réussir aux cartes, il faut être en forme physiquement et très bien connaître les parcours. Nous, les Français, avons la chance de bien les connaître car nous faisons pas mal de stages nationaux, ici, au golf de Samanah.
Quelles sont les plus belles surprises de cette Lalla Aïcha Tour School ?
Ce sont des filles qui ont beaucoup bossé, comme Camille Chevallier que l’on connaît moins mais qui s’est parfaitement préparée à cette épreuve. Et même si elle a raté son premier tour, elle s’est battue et s’est qualifiée. Satisfaction pour Eva Gilly qui était blessée l’année dernière, qui gagne son premier tournoi sur le LETAS et finit juste à la 29e place, à la dernière place qualificative. Agathe Sauzon, qui finit, 3e, est une belle confirmation car elle repassait ses cartes qu’elle avait obtenues l’an passé. Je pense qu’elle fera une bonne saison sur le LET l’an prochain. Idem pour Ariane Provot. Quant à Alexandra Bonetti, elle a beaucoup progressé depuis son retour des USA.
Les surprises, c’est plutôt celles qui se sont bien préparées et qui ne se sont pas glissées dans la bonne partie du tableau. Je pense à Emilie Alonso ou à Inès Lescudier qui était pourtant bien dans la balle avant d’arriver à Marrakech.
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