Huit Françaises en mode Majeur

Karine Icher, Gwladys Nocera, Valentine Derrey, Joanna Klatten, Julie Gréciet, Ariane Provot, Caroline Afonso et Céline Boutier... Le 5e Majeur de la saison, du 11 au 14 septembre à Evian, présente une très belle affiche «bleue».
C’est du jamais vu. Un aussi large contingent de joueuses françaises au départ d’un tournoi du grand Chelem a de quoi réjouir. Huit Tricolores seront dans les starting-blocks ce jeudi 11 septembre à Evian, où l’on fête les vingt ans de l’existence du tournoi créé par Antoine et Franck Riboud en 1994. Et surtout sa 2e édition en tant que Majeur, avec l’appellation The Evian Championship qui a donc remplacé le label Evian Masters à partir de 2013. Cette abondance de belles Bleues sur les hauteurs du lac Léman est d’abord due au talent des joueuses elles-mêmes. S’y ajoute l’avantage indéniable que représente un Majeur «made in France» -et en l’occurrence «made in Evian»- pour densifier un peu le quota.
Quatre joueuses ont gagné leur droit de jeu par la stricte voie des hiérarchies mondiale (dans le top 40 du Rolex Ranking) et européenne (dans le top 5 à l’Ordre du Mérite ou vainqueur d’une étape sur le LET en 2014): Icher, Nocera, Derrey et Gréciet. Deux autres joueuses ont su saisir leur chance lors des qualifications pour «The Evian», qui se sont tenues les 10 et 11 juin sur le parcours Haut-Savoyard: Provot et Afonso. Et deux joueuses de plus, les Parisiennes Klatten et Boutier ont bénéficié des ultimes wild card attribuées le 3 septembre par les organisateurs, après leurs très belles saisons sur le sol américain, la première chez les pros, la seconde en tant qu’amateur évoluant avec panache dans le Championnat universitaire US.
En 2013, seules trois Françaises -Karine Icher, Gwladys Nocera et Joanna Klatten- étaient qualifiées pour la première édition de The Evian Championship. Cette années, elles sont donc huit. Et huit avec des profils différents et très complémentaires. Ca peut tout changer le 14 septembre, au moment du classement final de «The Evian» deuxième édition.
Karine Icher (35 ans), 34e mondiale, n°28 LPGA Tour
La seule Française qui ait fait le choix d’évoluer définitivement sur le circuit américain, et surtout qui ait réussi à s'y maintenir (!) depuis 2003. Karine demeure le leader du groupe France au plan mondial. En septembre 2013, alors qu’elle pointait à la 20e place du Rolex Ranking (son record) et autour de la 10e place de la Money List du LPGA Tour (sans compter une victoire éclatante avec l’équipe européenne de Solheim Cup et une 2e place toute fraîche à l’Open du Canada), Karine avait paradoxalement connu une semaine de petite forme à Evian. Verdict: le cut. Rarissime, car la joueuse de Châteauroux établie à Orlando, est la Française qui a «assuré» le plus à Evian, en dix ans de participation au tournoi sous l’ancien label Evian Masters. Excellente 7e en 2002, puis 5e en 2005, elle fut encore 12e en 2012... Désormais éloignée de l’agitation un peu stérile de l’année dernière, quand ce remarquable pic de carrière avait coïncidé avec une première édition très médiatisée de The Evian Championship, Karine, concentrée sur son golf, a franchement les moyens de performer cette semaine. Sa place parmi l’élite planétaire se consolide maintenant «au naturel», sans qu’on n’ait plus besoin de crier exagérément à l’exploit ni de l’attendre comme le seule messie possible: 26e du Rolex ranking et 16e du classement final du LPGA Tour fin 2013, elle est actuellement 34e mondiale et 28e de la Money List du LPGA. Très bonne 3e de l’Open d’Australie en février, elle a encore signé une 5e place le 31 août dernier au Portland Classic, portant à trente-cinq son stock de top 10 sur le circuit américain! Et à huit unités son capital de top 3 «US»! Lesquels se sont ajoutés à ses cinq victoires européennes entre 2001 et 2005. Pas encore de victoire mondiale avec le sceau LPGA... Karine n’attend que cela. Très légitimement. Et si c’était à Evian, ce serait au-delà du nirvana.
Ses Majeurs en 2014: 46e Kraft Nabisco Championship, 22e Women’s US Open, 45e Women’s British Open, Cut LPGA Championship.
Gwladys Nocera (39 ans), 66e mondiale, n°4 européenne
Gwladys est la Française la plus titrée sur le circuit européen avec douze victoires à son actif, dont cinq pour la seule année 2008 quand elle remporta l’Ordre du Mérite. Après une incursion sur le circuit américain il y a trois ans, elle décide de revenir jouer à plein temps en Europe en 2012, avec l’objectif de ne plus s’éloigner des joueuses de tête, voire de reprendre un jour sa couronne continentale. Pari réussi très vite puisque la joueuse de Moulins aujourd’hui établie à Lausanne retrouve la gagne par deux fois en 2013 (Open de Slovaquie et China Suzhou Open) avant de clore sa saison à la quatrième place de l’Ordre du Mérite. C’est ce rang de 4e sur le LET que Gwladys consolide pour l’instant en 2014 grâce à une saison, certes sans nouvelle victoire, mais remarquable de constance: 2e de la Lalla Meryem Cup (devancée en play-off par la jeune Anglaise Charley Hull), 4e de l’Open d’Allemagne et récente 2e de l’Open d’Ecosse. Encore plus significatif, peut-être, sa place de 12e au dernier Women’s British Open, sur l’un de ses links préférés, le Royal Birkdale. Qui représente aussi la meilleure performance d’une Française dans les quatre premiers Majeurs de 2014. De quoi arriver confiante à Evian, après un été où elle a par ailleurs poursuivi une belle collaboration avec l’entraîneur national Benoit Ducoulombier, qui loue ses qualités humaines («une fille adorable») en plus des qualités de sérieux et de travail déjà appréciées autrefois par Olivier Léglise. En 2013, Gwladys avait été la seule des trois Françaises engagées dans The Evian Championship à passer le cut. Mais une fois de plus, sur ces hauteurs du Léman où l’enjeu et l’envie de bien faire ne facilitent pas la décontraction des meilleures, sa place de 67e ne refléta pas un niveau intrinsèque bien supérieur. Il y a forcément une année où la vraie «Gla» va frapper un grand coup à Evian...
Ses Majeurs en 2014: Cut Women’s US Open, 12e Women’s British Open.
Valentine Derrey (27 ans), 94e mondiale, n°6 européenne
Numéro 3 Française, Valentine a fait un bond de géante dans la hiérarchie européenne et mondiale ces deux dernières saisons. L’ancienne étudiante américaine de la Texas Christian University (TCU) avait choisi de commencer sa carrière pro aux Etats-Unis, notamment en 2011 sur le Symetra Tour où elle enregistra une victoire (Tate & Lyle Players Championship). Après une année 2012 où elle se partagea avec difficulté entre les Etats-Unis et l’Europe, la joueuse de Saint-Cloud misa sur une saison complète sur le LET en 2013. Résultat: trois «podiums» (2e Indian Open, 3e Helsingborg Open et magnifique 2e ex aequo avec Gwladys Nocera à l’Open de France remporté par l’Espagnole Munoz). Trois perfs de grande classe la conduisant au dixième rang à l’Ordre du Mérite 2013. La victoire n’était pas loin... qui tomba en mai 2014 à l’Open de Turquie à Antalya! Pour la cadette des soeurs Derrey (son aînée, Stéphanie, ancienne joueuse, travaille maintenant pour FFgolf Production au sein de Amaury Sport Organisation et vient d’assurer le rôle de Capitaine de l’équipe de France dames aux derniers Mondiaux par équipes au Japon), ce premier succès sur le LET signifiait beaucoup. Déjà assurée d’être du Women’s British Open 2014 (ou elle fût 45e ex aequo avec Karine Icher), elle savait instantanément qu’elle gagnait ainsi le droit de faire sa première apparition cette semaine à The Evian Championship. Bien structurée depuis deux ans avec Karine Mathiot (en charge de l’équipe de France dames jusqu’à cet automne) pour la partie technique, Laurent Tiffounet pour le mental et Benjamin Anorga pour le physique, Valentine comptera aussi sur une combativité naturelle exceptionnelle pour aborder son premier Evian, et donc son premier Evian Championship, sans rien changer à ce qu’elle sait faire. D’autant qu’elle vient tout juste de signer une place de 4e au Helsingborg Open, en Suède, et de passer n°6 à l’Ordre du mérite européen!
Ses Majeurs en 2014: 45e Women’s British Open.
Joanna Klatten (29 ans), 122e mondiale, n°79 européenne et n° 99 LPGA Tour
Pointant au quatrième rang des Françaises au classement mondial, Joanna a fait un choix courageux en 2014: celui de s’attaquer principalement au circuit américain, même sans avoir réussi à obtenir, fin 2013 aux cartes US, un droit de jeu total sur le LPGA Tour, lequel est réservé aux vingt premières de ces qualifications. L’ancienne étudiante en Business Administration & Marketing du College of Charleston, s’est débrouillée pour sortir dès le mois de mai une performance marquante sur le Symetra Tour, la deuxième division américaine: 2e le 9 mai à Greenwood, en Caroline du Sud. Puis elle a progressivement infiltré le grand circuit avec des résultats plus que convaincants sur le LPGA Tour: 18e au Kingsmill Championship le 18 mai, puis excellente 13e au Shoprite LPGA Classic le 1er juin. Avec d’autres places de valeur (24e, 25e...), la joueuse de Saint-Cloud s’est créé une vraie place dès ses débuts. Actuelle 99e de la Money List du LPGA Tour, elle est 8e au classement des rookies (première saison sur le circuit), dont l’inévitable leader est la surdouée néo-zélandaise Lydia Ko. Parallèlement, Joanna a gardé du temps pour quelques incursions sur le LET, avec notamment une place de 12e à la Lalla Meryem Cup au Maroc. La jolie Parisienne avait déjà bénéficié d’une wild card lors de l’Evian Championship 2013, en tant que deuxième meilleure Française derrière Gwladys Nocera à l’Ordre du mérite européen. Elle n’avait pas passé le cut mais avait ensuite fini la saison en beauté, en étant 4e de l’Open de France et 4e du China Suzhou Open, avec un rang final de 13e en Europe. Son potentiel, ses choix de carrière déterminés et peut-être sa personnalité limpide, lui ont valu, le 3 septembre, une seconde invitation à Evian pour le Championship 2014!
Ses Majeurs en 2014: cut Women’s British Open, cut LPGA Championship.
Julie Gréciet (27 ans), 200e mondiale, n°27 européenne
Le bonheur, c’est simple comme une victoire... sur le LET! Julie Gréciet a décroché le jack-pot le 27 juillet au Sberbank Golf Masters à Prague. Et on ne parle pas uniquement des 37 500 € de prize money. Ce premier succès européen lui ouvrait automatiquement les portes de The Evian Championship 2014, en compagnie de toutes les autres lauréates de l’année sur le circuit. Il effaçait aussi son immense déception des qualifications de juin à Evian, quand la Biarrote d’adoption pensait avoir raté une vraie occasion de décrocher son premier sésame dans un Majeur suite à un abandon pour cause de poignet déficient. Un mauvais coup dans le rough et son articulation douloureuse (opération d’un kyste en février, cartilage fragilisé...) allait en effet lui la contraindre à l’abandon... Cette victoire en République Tchèque, Julie l’attendait, mais pas forcément cette année où elle n’avait pu jouer que six tournois dans le cadre d’une reprise progressive et prudente après sa chirurgie. Rien d’illogique, cependant, sur un parcours où elle avait déjà été 2e (derrière Jade Schaffer), lors de l’édition 2011 du Prague Masters. S’offrir la Une, avec deux coups d’avance sur la Sud-Africaine Lee-Anne Pace, l’une des pointures du LET ces dernières saisons, ça rapporte: non seulement Julie va pouvoir découvrir The Evian Championship aux côtés de son père Roger (déjà son cadet lors de la victoire à Prague), mais elle pointe aussi parmi le top 30 à l’Ordre du mérite, elle dont la meilleure marque finale était 53e en 2012, avec un classement moyen autour du 70e rang depuis l’année 2008...
Ariane Provot (22 ans), n°116 européenne
Quand Ariane Provot, quintuple championne de France, décide de passer professionnelle en décembre 2013, jamais elle ne peut imaginer que quelques mois plus tard, le jeudi 11 septembre, elle sera sur le tee de départ d’un tournoi majeur... Ce rêve pour lequel pas mal de joueurs et joueuses doivent parfois patienter des années. C’est en disputant les premières qualifications de l’histoire de The Evian Championship, les 10 et 11 juin 2014, que la joueuse basée à Biarritz s’est mise en position d’accélérer son destin de golfeuse. Des «qualifs» très heureusement voulues par Franck Riboud et Jacques Bungert, son directeur de tournoi, et qui, dès cette année, ont permis à davantage de Françaises d’intégrer le plateau du 5e Majeur de la saison. Ariane n’a encore disputé que trois tournois du LET quand elle arrive à Evian pour tenter sa chance. Avec toutefois une bonne 20e place au Deloitte Ladies Open, le 25 mai à Amsterdam. Et aussi, dans la tête, bien présent, ce petit encouragement assez prémonitoire de l’un de ses proches: «Vas-y, fais toi plaisir, personne ne t’attend, c’est toi qui créera l’événement...» Et justement, dès le matin du deuxième tour en stroke play, avec trois birdies sur les trois premiers trous, la grande blonde caddeyée par son père construit sa future première place, synonyme de sésame pour The Evian 2014. De quoi se laisser submerger par l’enthousiasme: «Pouvoir jouer The Evian Championship en année rookie, c’est fou!»
Caroline Afonso (29ans), n° 75e européenne
«Aide-toi et le ciel t’aidera». La présence de Caroline Afonso cette année à Evian relève à la fois d’un mérite tout à fait personnel et d’un petit coup de pouce extérieur assez légitime au regard de sa carrière. A 29 ans, «Caro» n’est pas une perdrix de l’année. Evian, elle connaît pour y avoir disputé la version «Masters» en 2011, année où elle fût très performante sur le LET: deux fois 2e, une fois 3e et la 27e place à l’Ordre du mérite. Las, cette semaine-là, une insomnie ravageuse la laisse sans moyens et elle ne passe pas le cut. En 2012, c’est grâce à une wild card qu’elle dispute l’Evian Masters et passe cette fois le cut (71e), jouant même avec Laura Davies en dernière partie. Régulière depuis 2008, où elle s’incruste parmi les quarante ou cinquante meilleures Européennes, la Bretonne basée à l’Institut basque de golf à Biarritz fléchit un peu en 2014. Raison de plus pour aller tenter les qualifications de The Evian Championship, les 10 et 11 juin. La Française peut y croire quand elle vire en tête lors du premier tour de stroke-play. Une deuxième journée moins incisive l’oblige à disputer un play off avec la Chinoise Jing Yan, avec qui elle se retrouve alors 2e ex aequo, derrière Ariane Provot. Il n’y a que deux places pour The Evian... Ariane s’est saisie de la première... Et Caroline perd son play off -donc la qualif- d’un cheveu. Mais devant cette bataille serrée, et en vertu des pouvoirs éclairés du comité d’organisation, une wild card pour The Evian 2014 lui est attribuée le soir-même. Aide-toi...
Céline Boutier (21 ans), n°5 mondiale amateur, n°1 française amateur
S’il y a bien une wild card qu’il fallait attribuer un jour à une joueuse française, c’est celle-là! Le staff de The Evian Championship, autour de Franck Riboud et Yannick Le Hec, a informé Céline Boutier de l’invitation le 3 septembre par mail, alors que la jeune fille était aux Mondiaux par équipes dames au Japon, près de Nagano (11e place finale aux côtés de ses amies Cappeliez et Gidali). Hors du milieu du golf, la joueuse du Paris Country Club n’est pas encore bien identifiée, puisqu’elle est toujours amateur et qu’elle étudie depuis août 2012 à l’université de Duke, à Durham, en Caroline du Nord. Mais elle est tout simplement l’une des plus grandes joueuses de sa génération (actuelle n°5 au classement mondial amateur). A son actif, des médailles à la pelle avec les équipes de France Girls et Dames, mais aussi un palmarès impressionnant en individuel. Championne d’Europe en 2012, Céline avait été de ce fait qualifiée pour le Women’s British Open 2013 à St Andrews - où Karine Icher et Gwladys Nocera étaient les seules autres Françaises présentes. La jeune amateur se paya même le luxe de passer le cut et de terminer 54e. Le meilleur était à venir, avec son équipe universitaire de Duke... Au printemps 2014, ayant complètement pris ses marques aux Etats-Unis, la Parisienne s’offre trois victoires individuelles en NCAA, puis contribue au titre des joueuses de Duke dans le National, la finale du Championnat. Historique. Tout comme le titre de «Meilleure joueuse de la NCAA» qui lui est décerné dans la foulée! En juin dernier, Céline peut aussi disputer l’US Women’s Open, le deuxième Majeur de sa carrière. Mais elle ne passe pas le cut à Pinehurst. The Evian Championship sera son troisième Majeur. Peut-être un peu compliqué sur le plan de la fraîcheur physique car elle descendra à peine de son vol Tokyo-Dubaï-Genève... Dommage aussi qu’elle n’ait jamais eu l’occasion, elle, l’une des plus brillantes amateurs que la France ait connues, de fouler les fairways du golf d’Evian au moins une fois avant ce rendez-vous... Mais son style de jeu, son mental canalisé et sa capacité incroyable à se focaliser sur les grands objectifs devraient, un jour, «fitter» à merveille avec The Evian. On lance le pari?
Ses Majeurs en 2014: cut Women’s US Open
Par Nathalie Vion, à Evian pour la Fédération française de golf
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